Les témoins de Jésus

Discours de Moïse, serviteur de Dieu à la nation d’Israël, aux portes de Canaan.    Deutéronome 4. 3-40 3Vos yeux ont vu ce que l‘Éternel a fait à l’occasion de Baal-Peor…  5Voici, je vous ai enseigné des lois et des ordonnances, comme l’Éternel, mon Dieu, me l’a commandé, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession.6Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; Car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront : Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent !10Souviens toi du jour où tu te présenta devant l’Éternel, ton Dieu, à Horeb, lorsque l’Éternel me dit :Assemble auprès de moi le peuple ! Je veux leur faire entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me craindre tout le temps qu’ils vivront sur la terre ; et afin qu’ils les enseignent à leurs enfants.11Vous vous approchâtes et vous vous tintes au pied de la montagne. La montagne était embrasée, et les flammes s’élevaient jusqu’au milieu du ciel. Il y avait des ténèbres , des nuées, de l’obscurité.12Et l’Éternel vous parla du milieu du feu, vous entendîtes le son des paroles, mais vous ne vites point de figure, vous n’entendîtes qu’une voix …20Mais vous, l’Éternel vous a pris, et vous a fait sortir de la fournaise de fer de l’Égypte, afin que vous fussiez un peuple qui lui appartint en propre34Fut-il jamais un dieu qui essayât de venir prendre à lui une nation du milieu d’une nation, par des épreuves, des signes, des miracles et des combats, à main forte et à bras étendu, et avec des prodiges de terreur, comme l’a fait pour vous l’Éternel, votre Dieu, en Égypte et sous vos yeux ?35 Tu as été rendu témoin de ces choses, afin que tu reconnusses que l’Éternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre… »

Un témoin est celui qui a vu, celui qui a entendu ou celui qui a assisté à un évènement et qui peut attester de la véracité de ce qu’il a vu, entendu ou vécu. Le témoin est la preuve de l’existence d’une personne, d’une chose ou de l’accomplissement d’un fait. Il fournit des détails sur un événement par ses actes, par ses paroles ou par ses écrits.

Israël, la nation témoin

Depuis le commencement, dès le livre de la Genèse, Dieu a choisi de se révéler à l’homme : Il appela Abraham (Genèse12.1-3) et conclut une alliance avec lui. Au travers d’Abraham, c’est toute une nation qu’Il avait choisi au milieu des peuples polythéistes pour porter le message de l’existence d’un Dieu unique et puissant. L’histoire des témoins commence très loin avec des hommes mis à part pour Dieu et surtout avec Israël, la nation témoin du Dieu Très-Haut.

La postérité d’Abraham devint la grande nation d’Israël qui devait appartenir à Dieu entre tous les peuples (Exode19.5). Elle devait se distinguer des nations environnantes en ayant pas d’autre Dieu que l’Éternel (Exode 20.3). Dieu s’était lui-même révélé à eux, sur le mont Sinaï, et toute la nation avait assisté à la manifestation divine. Ce jour-là, il y eut : « des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne ; le son de la trompette retentit fortement…La montagne de Sinaï était tout en fumée, parce que l’Éternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s’élevait comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence. » (Exode19.16-18).

La nation d’Israël était consciente de l’existence du Dieu unique qui s’était révélé à Moïse (Exode3.6-14) et qui les avait fait sortir de l’esclavage des égyptiens. En Égypte, Dieu avait démontré sa puissance par les dix plaies et exercé des jugements contre tous les dieux de l’Égypte (Exode12.12), afin que l’on sache que c’est l’Éternel qui est Dieu au-dessus de tous les dieux. Face à l’Éternel, le Dieu des Hébreux, les dieux de l’Égypte étaient vaincus (Esaïe 19.1). L’Égypte avait une dizaine des dieux tels que : Râ (dieu des ténèbres), Isis (dieu des mouches), Heqt (dieu des grenouilles), Sérapis (dieu des sauterelles), etc. L’Éternel les vainquit tous.

Les autres peuples aussi, tout autour d’Israël, avaient des nombreux dieux. Les Cananéens adoraient : El, Baal, Astarté, etc. Nous nous rappelons l’histoire du prophète Elie face aux prophètes de Baal, Elie démontrât que l’Éternel était le Dieu qui répond par le feu (1Rois18.21-39). Dagon était l’idole des Philistins. Lorsque ceux-ci s’emparèrent de l’arche de Dieu, ils la placèrent dans la maison de leur idole, à côté de lui. Mais le lendemain, ils trouvèrent Dagon étendu, la face contre terre, devant l’arche de l’Éternel (1Samuel 5.1-4). L’Éternel démontrait que s’était lui le vrai Dieu.                                                   

À cette époque-là, chaque nation se distinguait par ses propres dieux. Lorsqu’Israël alla combattre contre les Syriens, ceux-ci vaincus dirent : « Leur dieu est un dieu de montagnes ; c’est pourquoi ils ont été plus forts que nous…mais combattons-les dans la plaine, et l’on verra si nous ne serons pas plus forts qu’eux…Mais l’Éternel dit : « Parce que les syriens ont dit que l’Éternel est un dieu des montagnes et non un dieu des vallées, je livrerai toute cette grande multitude entre tes mains, et vous saurez que je suis l’Éternel » (1Rois20.23-28). Ainsi comprenons-nous la mentalité de l’époque : les dieux étaient nationaux. Il fallait donc, aussi une nation qui soit le témoin du seul vrai Dieu pour révéler aux autres son existence.

Lorsqu’Israël entrait dans Canaan, la terreur avait saisi les habitants car ils savaient que le Dieu d’Israël était un Dieu puissant. Une habitante témoigne : « L’Éternel, je le sais, vous a donné ce pays, la terreur que vous inspirez nous a saisis, et tous les habitants du pays tremblent devant vous. Car nous avons appris comment, à votre sortie d’Égypte, l’Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer rouge…nous l’avons appris, et nous avons perdu courage, et tous nos esprits sont abattus à votre aspect ; car c’est l’Éternel, votre Dieu qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre. » (Josué2.9-11). Et cette habitante crue à l’Éternel, et elle fut sauvé avec sa famille (Josué 6.23,25). C’est ce que Dieu voulait, par le témoignage d’Israël, sauver ceux qui croiront.             

L’Éternel attendait à ce que son peuple obéisse à ses lois et à ses enseignements afin de se distinguer des autres peuples pour que tous sachent que l’Éternel est Dieu, l’unique et le seul digne d’adoration. Ce qui est triste pour cette nation témoin, c’est que les enfants d’Israël allèrent après d’autres dieux d’entre les dieux des peuples qui les entouraient ; ils se prosternèrent et servirent Baal et les astartés (Juges2.12-13). Dieu fut patient envers Israël, les rappelant sans cesse à l’ordre par ses serviteurs, les prophètes. Mais le peuple demeurait dans son adultère spirituel alors la gloire de Dieu quitta progressivement le temple de Jérusalem dans lequel Dieu avait choisi de résider au milieu de son peuple. La présence de Dieu quitta le temple, l’Éternel tourna son regard ailleurs pour se choisir d’autres témoins parmi toutes les nations de la terre. Des témoins qui croiront en lui, qui parlerons de lui et de son amour, non plus à cause de la nation qu’Il s’était choisi mais à cause d’un homme sortie de cette nation.

Le Fils unique venu du Père    

« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes. Dieu dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses par lequel il a aussi créé le monde… » Hébreux1.1-3. Oui, Dieu dans sa souveraineté avait décidé de se révéler au monde entier au travers du Fils unique : Jésus-Christ, « afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean3.16).

 Le Fils, qui est la véritable lumière « a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1.14). Ayant vécu sur la terre afin d’accomplir sa mission de sauver les hommes, il mourut sur la croix, il fut enseveli et ressuscita le troisième jour. Il se montra à ses disciples, « Après qu’Il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu. » (Actes 1.3).

Le Fils unique est désormais la seule voie, le seul chemin que le Père a choisi dans sa souveraineté pour se révéler aux hommes de toutes les nations : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaitre. » Jean 1.18

Le Père, témoigne

            Lors du baptême de Jésus, la voix du Père se fit entendre des cieux. Au moment où Jésus priait et sortait de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir, et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. « Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection. » (Marc 1.10-11 ; Luc 3.21-22).   Lorsque Jésus monta sur la montagne avec Pierre, Jacques et Jean ; il fut transfiguré devant eux et une nuée lumineuse vint les couvrir, et une voix fit entendre de la nuée ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien aimé, en qui j’ai mis toute mon affection : écoutez-le ! » (Matthieu 17.5 ; Marc 9.7).

             « Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas, Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. » (1Jean5.9-12)       

Le Saint-Esprit, témoigne

            L’Esprit rend témoignage que Jésus-Christ est venu avec de l’eau et du sang… « c’est l’Esprit qui rend témoignage parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage : l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. » (1Jean 5.1-8). L’eau et le sang ont été versés, l’Esprit a été répandu ; une même action appliquée pour les trois qui sont d’accord et qui attestent le même témoignage du Fils de Dieu.    

 L’Esprit atteste que Jésus-Christ est venu en chair (1Jean4.2). Oui, il était bien vivant dans un corps de chair dont la composition contient du sang et de l’eau, preuves de son humanité parfaite.

L’Esprit atteste qu’Il est mort à la croix et ressuscité pour le salut de quiconque croit. A sa mort sur la croix, il versa de l’eau et du sang : « Mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau » (Jean 19.34). L’eau et le sang versés sont des preuves incontestables de sa mort certaine car un corps sans eau et sans sang n’a plus de vie.      

L’Esprit de vérité que le Père envoya dans le monde au nom de Jésus, glorifie Jésus (Jean 14.26). Jésus dit : « l’Esprit de vérité vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. » (Jean 16.13-14). Le Saint-Esprit prend de tout ce qui concerne la personne de Jésus, son œuvre constituée de : sa vie terrestre, sa mort et de sa résurrection, et nous l’annonce.   

Lors du baptême de Jésus, le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle. L’Esprit était d’accord avec la vie terrestre de Jésus et l’avait accompagné partout et pendant tout son ministère terrestre : « Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée… » (Luc 4.1 ; Luc 4.14 ; etc.). Jésus était sans cesse en communion avec le Saint-Esprit, car Dieu ne lui a pas donné l’Esprit avec mesure (Jean 3.34).

A sa mort, il fut enseveli et Dieu l’a ressuscité le troisième jour. L’Esprit était d’accord avec la mort et la résurrection de Christ de sorte que Dieu l’avait ressuscité des morts (1Corinthiens 6.14). C’est pour cela que le Saint-Esprit aide les croyants à proclamer le message de la mort et de la résurrection de Christ. Notre foi n’est pas vaine car Christ est ressuscité (1Corinthiens 15.12-20). Rempli du Saint-Esprit, voici quelques paroles du discours de Pierre : « Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous…vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir… Dieu l’a ressuscité…car ce Jésus que Dieu a ressuscité ; nous en sommes tous témoins. Élevé par la droite de Dieu, Il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis et il l’a répandu…Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » Actes 1.22-36

Les œuvres du Christ, témoignent

            « Moi j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix… » (Jean 5.36-37). « Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi » (Jean 10.25)

Quelles sont donc les œuvres de Christ ?  « Jean, ayant entendu parler dans sa prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres… » (Matthieu 11.2-5). La liste n’est pas exhaustive.

Jean-Baptiste, un témoin particulier

Jean-Baptiste était un sacrificateur dès le sein maternel, car la sacrificature était pour Aaron et toute sa descendance : son père était sacrificateur de la classe d’Abia et sa mère était une fille d’Aaron (Luc1.5). Il était naziréen dès le sein maternel, c’est à dire consacré à Dieu. L’ange dit à Zacharie : « Il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, il sera rempli de l’Esprit-Saint dès le sein de sa mère… » (Luc1.15 ; Nombres 6.1-5).

Jean-Baptiste était un témoin qui n’avait ni vu, ni entendu, il senti la présence de Jésus dans le sein maternel et tressailli d’allégresse (Luc 1.41 ;44), il reçut alors le témoignage intérieur du Saint-Esprit. Il avait commencé à parler de Jésus bien avant de le rencontrer : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur » (Jean 1.23) ; « Moi je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi… » Jean 1.26          

Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui », « Je ne le connaissais pas », dit-il, « mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit : celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu » (Jean 1.33), « … Jean vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière » (Jean 1.6-8).

Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié : « C’est celui dont j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaitre. » (Jean 1.15-18).

Lorsque Jean vit Jésus venant à lui, il dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1.29).    

Les cent-vingt, les premiers témoins de la résurrection

Quarante jours accomplis après sa résurrection et avant de monter au ciel, Jésus donna ses recommandations à ses disciples et leurs dit entre autres : « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes1.8). Ainsi commence l’histoire des témoins de la résurrections , des hommes qui doivent proclamer la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ. 

Parmi les cent-vingt, Il y a ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et qui sont devenus des ministres de la parole (Luc 1.2). Les douze sont parmi les premiers témoins de Jésus, ils ont été avec lui dès le commencement depuis le baptême de Jean jusqu’au jour où il a été enlevé du milieu d’eux, ils sont associés comme témoin de la résurrection de Christ. Les douze sont les principaux qui par leur témoignage écrit nous transmettent les faits historiques de la vie terrestre de Jésus-Christ. Ils ont été enseignés face à face par Jésus-Christ lui-même et nous transmettent son enseignement. C’est ainsi qu’ils ont posé les fondements doctrinaux sur lesquelles le corps de Christ repose : l’enseignement des apôtres.      

 Les cent-vingt sont la première église locale constituée des témoins de Jésus car tous l’ont vu vivre. Certains ont parcouru avec lui la Galilée, la Judée, etc. Ils sont témoins de sa résurrection (Ac1.22).

L’apôtre Paul, témoin de Jésus-Christ

L’apôtre Paul était aussi un témoin de Jésus-Christ, il le rencontra sur le chemin de Damas et depuis cet instant-là, son message et sa vision changèrent. Voici comment il se présente lui-même : « Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures, et qui concerne son Fils (né de la postérité de David selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts), Jésus-Christ notre Seigneur… » Romains 1.1-4. Les enseignements de Paul font parties de l’enseignement des apôtres.

Les chrétiens, les témoins de Jésus-Christ                      

Après les cent-vingt, la première église locale croissait. Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église qui est le corps de Christ ceux qui était sauvés. C’est fut à Antioche que pour la première fois les disciples de Jésus, les témoins de la résurrection, les messagers de la bonne nouvelle furent appelés « chrétiens » (Actes 11.26), car ceux qui les côtoyaient ont vu Christ en eux, car ils étaient porteurs du message de Christ.

 Tous ceux qui croient en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, la deuxième personne de la divinité, ceux-là sont des témoins de Jésus. Aujourd’hui tout le monde veut être appelé « chrétien » sans pour autant être un témoin de Jésus, un serviteur de Christ. Un chrétien c’est celui qui a Christ en lui. Voici les paroles de Jésus : « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Actes1.8            

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